L’essor grandissant des cryptomonnaies, qui fonctionnent avec la technologie Blockchain, inquiète plusieurs pays, en raison de leur manque de gouvernance. En dépit des promesses attendues et de son potentiel disruptif, la Blockchain nécessite une régulation efficace pour s’étendre durablement.

Après un rallye exceptionnel en 2017, les cryptomonnaies connaissent un début d’année difficile et dévissent sévèrement sur les plateformes d’échanges. L’une des principales raisons de cette chute s’explique par le scepticisme de plusieurs pays concernant la régulation de ces monnaies digitales et plus globalement de la technologie Blockchain adossée aux devises 2.0.

Un réseau décentralisé est plus complexe à réguler

Il faut rappeler que la Blockchain est un ou plusieurs protocoles numériques fonctionnant sur la base d’un réseau décentralisé sans opérateur attitré, mais avec une multitude de parties prenantes et plusieurs systèmes imbriqués les uns aux autres.

Certes, pour l’heure, la Blockchain dispose d’une gouvernance directement intégrée à ses propres infrastructures, mais cela reste insuffisant compte tenu de son fort développement dans le monde.

La Blockchain nécessite une gouvernance externe

Dès lors, la Blockchain a également besoin que ses infrastructures soient gouvernées de l’extérieur, car la gouvernance ne peut pas s’effectuer uniquement à l’aide d’algorithmes. Cependant, des questions subsistent sur les acteurs, qui seront amenés à incorporer et à définir de nouvelles règles pour la Blockchain.

Dans la vidéo ci-dessous, réalisée en partenariat avec Xerfi Canal, Primavera de Filippi, chercheuse au CNRS et à Harvard, expose ses éclairages sur les modalités envisageables pour réguler et gouverner la Blockchain.