Dans le cadre du Prix Turgot des meilleurs livres francophones d’économie financière, LouisBachelier.org publie quelques-unes des chroniques rédigées par le Club de présélection.

Ce billet est consacré à Les milles peaux du capitalisme, de Olivier Dard, Claude Didry, Florent Le Bor et Cédric Perrin, paru aux Editions l’Hartman (2015).

 

 La revue L’homme et la Société (CNRS) consacre un dossier intitulé « les mille peaux du capitalisme ». Les 15 articles du dossier restituent les dernières recherches de sociologues reconnus, consacrées  aux multiples formes du capitalisme et à leurs externalités positives et négatives. La première partie porte principalement sur la difficulté de concilier capitalisme financier et développement durable :  « l’éternel retour du sweating system », les nouvelles formes du paternalisme, « de l’illusion post-mécaniste à l’illusion post-industrielle »… La seconde partie explore les nouvelles formes du capitalisme : un « dépassement capitaliste du salariat » ; le post fordisme ; le néo-taylorisme, « l’abondancisme »… Les problématiques originales traitées par les auteurs sont mises en perspective, référencées et illustrées de cas concrets : Michelin, le Familistère de Guise, l’United Shoe Machinery Cy…La diversité des questions soulevées et des sensibilités des co-auteurs n’entachent pas la cohérence de l’ensemble et l’agrément de sa lecture. Elles contribuent au contraire, par le croisement des approches, à mieux appréhender le phénomène complexe des mutations à l’œuvre du capitalisme contemporain.