Près de dix ans après le déclenchement de la crise financière, l’économie mondiale n’a toujours pas retrouvé son niveau de croissance d’avant-crise, en particulier dans les pays développés.

Ce rythme de croissance, relativement lent par rapport aux périodes passées, a fait émergé le concept de “nouvelle normalité”. 

L’adaptation des politiques économiques et des investisseurs

La faiblesse de la croissance mondiale – dont les facteurs n’ont pas encore été totalement déterminés – nécessite une adaptation des politiques économiques et monétaires à mener.

Les objectifs étant de pouvoir répondre à certaines problématiques : comment les pouvoirs publics doivent-ils relancer durablement la croissance ? Que doivent-faire les banques centrales pour sortir de l’assouplissement quantitatif ? Quels sont les impacts de la globalisation sur la croissance ?

Quant aux investisseurs, ils doivent redoubler de vigilance et s’habituer à des rendements mois élevés que par le passé. 

De nouvelles recherches en macroéconomie

Outre les politiques publiques, le régime actuel de faible croissance mondiale soulève également de nouvelles questions pour les chercheurs en macroéconomie, qui doivent modifier leurs approches pour faire face cette “nouvelle normalité” de l’économie. 

Dans la vidéo-ci-dessous, réalisée en partenariat avec Xerfi Canal, Bertrand Candelon revient sur ce phénomène, qui implique des conséquences pour l’économie réelle et les marchés financiers.