Alors que la croissance économique mondiale reste très modérée depuis la crise financière de 2008, la globalisation accrue des échanges apparaît comme une des causes principales de ce phénomène de croissance molle.

De fait, plusieurs partis politiques dans le monde estiment que la fermeture des frontières et la limitation des flux financiers internationaux permettraient de relancer l’économie. Cette thèse étant également soutenue par certains économistes.

Le libre-échange favorise la croissance

Pourtant, la théorie économique classique – incarnée notamment par David Ricardo, à la fin du XVIIIème siècle – a estimé que le libre-échange était un vecteur de croissance pour les pays concernés.

Plus récemment, au milieu des années 1990, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a joué un rôle majeur dans la libéralisation internationale des échanges de biens et services, contribuant ainsi à une augmentation de la croissance économique dans le monde, malgré des conséquences négatives sur certaines populations.

La globalisation provoque un double effet

Au début des années 2000, avec l’essor des nouvelles technologies, la mondialisation a fortement progressé, ce qui a conduit au concept de globalisation.

Pour y voir plus clair dans les courants de pensée opposés sur les bienfaits ou non de la globalisation, Bertrand Candelon, professeur d’économie à l’Université de Maastricht, a effectué des recherches scientifiques pour évaluer les conséquences concrètes de la globalisation sur l’économie mondiale.

Il a ainsi dégagé un impact positif sur la croissance avec une hausse de l’espace commercial mondial et un effet pervers qui peut accentuer la diffusion d’une crise financière.

Dans la vidéo ci-dessous, réalisée en partenariat avec Xerfi Canal, l’économiste revient sur les principales observations et recommandations de ses travaux.