Si le système de santé français reste globalement plébiscité par la population, des motifs d’inquiétude persistent, d’après un baromètre récent effectué par le cabinet Deloitte.

De fait, 86% des français sont satisfaits par la sécurité des soins et 85% jugent que la qualité des soins prodigués dans l’hexagone est satisfaisante.

En revanche, quatre personnes sur dix ont déjà renoncé à des soins, en raison de leur coût, tandis que 85% des français s’inquiètent de la hausse à venir de leurs dépenses de santé, d’après l’étude santé 2016 élaborée par Deloitte que vous pouvez consulter ici.

Des réformes qui ne font pas l’unanimité

Certes, la généralisation de la complémentaire santé – entrée en vigueur depuis le 1er janvier – facilite l’accès des particuliers à certains soins de santé coûteux.

Mais, du côté des praticiens, le projet de déploiement du tiers payant fait grincer des dents, alors que les médecins revendiquent périodiquement des hausses des tarifs réglementés sans pour autant obtenir gain de cause.

Dans ce contexte, les interrogations suivantes se posent : les médecins ont-ils raison de se plaindre ? Gagnent-ils suffisamment leur vie ? Quelles sont les recommandations à suivre par les pouvoirs publics ?

“Les raisons de l’insatisfaction des médecins généralistes résident peut- être dans les conditions d’exercice de leur profession. Car sur un plan strictement financier, les revalorisations revendiquées ne semblent pas justifiées”, affirme la Chaire Santé Dauphine – hébergée à l’Université Paris Dauphine et financée par l’Institut Louis Bachelier – dans une de ses lettres qui est accessible ici

D’autres problématiques alliant économie et santé sont par ailleurs abordées par la chaire dans ce lien