En Europe, l’an dernier, les financements alternatifs en ligne (crowdfunding, prêts entre particuliers…) ont atteint 5,4 milliards d’euros (dont 4,3 milliards d’euros au Royaume-Uni), en progression de 92%, par rapport à 2014, a souligné le 2ème rapport annuel réalisé par le centre pour la finance alternative de l’Université de Cambridge, en partenariat avec KPMG. Sur ce marché relativement récent, la France championne d’Europe hors Royaume-Uni.

La France devant l’Allemagne

Entre 2013 et 2015, les financements alternatifs ont bondi de 318% en France. Ils se sont élevés à  319 millions d’euros, l’an dernier.

Ces montants placent ainsi le pays en première position en volume sur le continent (hors Royaume-Uni qui a été exclu de l’étude en raison de ses spécificités et de sa grande taille). Cette forte croissance s’explique notamment par le fort développement des prêts entre particuliers, qui représentaient 42% du marché français de la finance alternative en 2015.

Avec 249 millions d’euros, l’Allemagne arrive en deuxième position, suivie des Pays-Bas (111 millions d’euros), de la Finlande (64 millions d’euros), de l’Espagne (50 millions d’euros) et de l’Italie (32 millions d’euros).

Le marché européen poursuivra sa croissance

Pour l’heure, le marché européen de la finance alternative reste relativement modeste comparé à la Chine ou aux États-Unis, si bien que la croissance devrait se poursuivre sur le continent dans les prochaines années.

Pour 2016, les auteurs du rapport s’attendent à un marché d’environ 8 milliards d’euros en incluant le Royaume-Uni.