Une étude commandée par la Ligue des Universités de Recherche Européennes (LERU) et réalisée par le cabinet BiGGAR Economics, met en avant la contribution économique des universités de recherche. Avec une valeur ajoutée brute[1]estimée à 71 milliards d’euros en 2014, et 900 000 emplois générés, l’impact des 21 universités membres de ce réseau européen est loin d’être neutre.

Selon cette étude, 1 euro de valeur ajoutée brute générée par les activités directes des universités contribuerait à hauteur de 6 euros à l’économie européenne. De même, chaque emploi directement créé par les universités de la LERU génèrerait près de 6 emplois dans l’économie européenne.
Les trois membres français, que sont l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), l’université Paris-Sud et l’université de Strasbourg (Unistra), créeraient pour leur part une valeur ajoutée brute de plus de 7 milliards d’euros et 75 000 emplois en France.

Les retombées économiques des universités sont évaluées dans 5 domaines principaux :
-Les activités des universités et de leurs personnels
-Les dépenses, activités professionnelles, stages des étudiants
-Le transfert de connaissances et l’innovation (licence, consulting, recherche contractuelle, créations d’entreprises etc.)
-Les activités touristiques engendrées par les chercheurs, les étudiants et leurs familles, ainsi que par l’organisation de conférences scientifiques
-Le « graduate premium », autrement dit l’augmentation de revenus induite par l’obtention d’un diplôme universitaire durant toute la durée d’une carrière.

 

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[1] La valeur ajoutée brute est déterminée par la différence entre la valeur totale produite par les universités et leur niveau de consommation en fournitures et services.